Ângelo
À Propos du livre
De Lisbonne à Porto, en passant par le Mozambique, Gilles Ortlieb part en quête des traces incertaines laissées par Ângelo de Lima, poète remarqué par Fernando Pessoa et un temps associé à l’avant-garde, mais surtout classé dans la rubrique bien commode des « fous littéraires » – sa mort prématurée dans un hôpital psychiatrique en 1921 n’ayant rien arrangé à l’affaire.
Informations complémentaires
Année | 2018 |
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Isbn | 978-2-36339-093-6 |
Nombre de pages | 144 pages |
Prix | 15€ |
Taille | 13,5 x 20 cm |
Type de livre | Récit |
La presse en parle …
Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire.
Gilles Ortlieb édifie un magnifique « tombeau » pour un poète « de la marge »: on se souviendra d’Ângelo.
Monique Petillon, Le Monde des livres.
Avec la figure tremblée d’Ângelo de Lima, vouée à l’insaisissable, ce que le livre révèle en creux, c’est le caractère irrationnel et suffisant de sa propre raison d’être. Ne serait-il pas, lui aussi, l’une de ces « petites folies » merveilleuses « auxquelles se livrent parfois les êtres raisonnants » ?
Camille Thomine, Le Nouveau Magazine Littéraire.
Gilles Ortlieb, écrivain des marges, au sens où il préfère l’ombre, le silence, le creux, l’insignifiant, parce qu’il sait en rendre la lumière, la sonorité la plus juste, le contraste, la puissance.
Norbert Czarny, En attendant Nadeau.
C’est le « portrait d’un fou », d’un « frère inconnu » que Gilles Ortlieb peint avec une attention remarquable. Avec cette densité qu’on trouve dans tous ses écrits, qu’ils fussent de prose ou de poésie. Une densité qui ne pèse jamais mais cherche, attend, désire.
Patrick Kéchichian, La Croix.
Où qu’il se trouve, l’enquêteur Ortlieb a dans sa façon de faire quelque chose de ces retoucheurs qu’on aperçoit dans les vitrines des bouclages de Lisboa : « Reprises, ravaudages, rempiècements, raccommodages : la boutique de retoucherie, métaphore acceptable ou définition possible de la poésie. »
Anthony Dufraisse, Le Matricule des anges.
À chaque découverte concrète sur la vie du poète Ângelo de Lima, sa silhouette semble s’éloigner d’autant. Comme s’il jouait au chat et à la souris dans les brumes du temps et de la folie.
Frédérique Fanchette, Libération.