À bord
À Propos du livre
Sont rassemblés sous ce titre, À bord, trois textes inédits d’Herman Melville consacrés à la mer et au voyage.
Deux d’entre eux, Les Mers du Sud et Le Voyage sont des conférences données par Melville entre décembre 1858 et 1860. L’auteur s’était en effet lancé à cette époque dans un cycle de trois saisons de conférences qui malheureusement ont vu leur public décliner au fil des mois. Celle sur les Mers du Sud fut prononcée une douzaine de fois, alors que celle sur le Voyage seulement trois.
Le troisième texte de ce recueil, Tableaux d’une chasse à la baleine, est le compte rendu par Melville d’un livre de J. Ross Brown. Il est paru à New-York dans Literary World le 6 mars 1847.
Extrait de À bord :
Un jour, en début de soirée, alors que j’étais au large des côtes de Patagonie, écoutant une dramatique histoire de fantômes que racontait un des membres de l’équipage, nous entendîmes un affreux mugissement, quelque chose entre le grognement d’un Léviathan et l’éructation d’un Vésuve, et nous vîmes une brillante traînée de lumière à la surface de l’eau. Le vieux maître d’équipage grisonnant, qui se tenait tout près, s’exclama: «Là, c’est un Poisson du Diable !».
Informations complémentaires
Année | 2004 |
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Isbn | 978-2-912667-94-6 |
Nombre de pages | 80 |
Prix | 12 euros, Épuisé |
Taille | 12 x 17 cm |
Type de livre | Récit |
La presse en parle …
«Il y a deux endroits au monde où un homme peut disparaître corps et biens: la ville de Londres et les mers du Sud.» Attention, c’est Herman Melville qui l’assure, l’immortel auteur de Moby Dick […]. Le présent petit volume rassemble trois conférences inédites de Melville, toutes trois évoquant la fascination pour les lointains maritimes, l’ivresse de l’aventure, les angoisses bibliques du marin au moment de franchir le Cap Horn. […] Les «mers du Sud» contées par Melville font venir immédiatement à la bouche le goût merveilleux du voyage, mais aussi l’effroi devant la houle sacrée… Ajoutons que ledit volume est un petit bijou de présentation: à glisser dans la vareuse avant de monter sur le pont !
Michel Crépu, La Croix.